En raison de leur éloignement géographique, les localités autochtones rurales du Venezuela ont été particulièrement touchées par les effets de la pandémie de COVID-19 et de la situation socio-économique du pays. Le déclin généralisé des services publics tels que l'électricité, le gaz ou les transports publics pousse les habitants de ces localités autochtones de la frontière occidentale du Venezuela avec la Colombie, dont Rio Negro, dans l’État de Zulia, à traverser fréquemment la frontière pour acheter des produits de première nécessité, notamment de la nourriture.