En cette année 2021, la Journée internationale de la femme intervient à un moment où le peuple syrien traverse une période de difficultés extraordinaires. Cette semaine marquera le dixième anniversaire d'une crise qui a causé des pertes incommensurables et entraîné des besoins humanitaires multiples et croissants dans tout le pays.
Les données sont claires. Les femmes n’ont jamais occupé autant de postes de décision dans le secteur public, mais l'égalité est encore loin d'être atteinte : les femmes n'occupent que 21 % environ des postes ministériels dans le monde et seuls 22 pays sont gouvernés par une femme. Au rythme où vont les choses, l'égalité entre les sexes ne sera pas atteinte dans les gouvernements avant 2150, c’est-à-dire avant 130 ans. Mais les femmes persévèrent et leurs actions continuent à apporter la preuve que lorsqu'elles dirigent, elles apportent des changements qui transforment leur communauté et le monde tout entier. Ces changements sont vitaux à l’heure de la COVID-19, du changement climatique, de l'aggravation des inégalités, des conflits et du recul démocratique.
Les inégalités entre les sexes nuisent aux femmes et aux filles et empêchent des sociétés entières de se développer. Lorsque les femmes sont libres, égales aux hommes et autonomes, elles sont plus heureuses sur le plan personnel et en meilleure santé et elles contribuent de manière plus significative à la vie de leur famille, de leur communauté et de leur pays.
L'équipe de l’ONU en Serbie se consacre depuis longtemps à la lutte contre les inégalités entre les sexes. Elle œuvre à ce qu'aucune femme ou fille en Serbie ne soit laissée pour compte. Elle travaille pour cela sur plusieurs fronts : élimination des mariages d'enfants, élimination de la violence domestique, promotion de la santé des femmes pendant la pandémie de COVID-19, etc.
Grâce aux efforts de tout le monde, aux mesures de sécurisation des salles de classes et aux dispositifs d’enseignement à distance mis en place, plus d'un million d'élèves ont pu retourner à l'école au Costa Rica. Grâce à l’appui de l’ONU, le Costa Rica est devenu l'un des premiers pays à rouvrir ses établissements scolaires dans les délais prévus, offrant ainsi sécurité et chances intégration à des milliers d'enfants, d'adolescents et de jeunes.
Les Yéménites endurent actuellement la pire crise humanitaire que connaisse le monde, une catastrophe aggravée par les effets de la pandémie de COVID-19 et d’une sévère crise économique. Les deux tiers de la population ont besoin d'une aide humanitaire pour survivre. Plus de 16 millions de Yéménites souffriront de la faim cette année.
Les équipes de pays des Nations Unies se mobilisent dans le monde entier pour apporter un appui essentiel aux autorités locales et nationales dans le cade du déploiement des programmes de vaccination contre la COVID-19. Elles interviennent également de manière très proactive pour freiner l'augmentation du nombre de cas d'Ebola en République démocratique du Congo et en Guinée.
Gita Sabharwal, la Coordonnatrice résidente des Nations Unies en Thaïlande et Patchara Benjarattanaporn, Directrice de l'ONUSIDA pour la Thaïlande, appellent à mettre fin à la discrimination à l'encontre des personnes vivant avec le VIH et à reconnaître la valeur de leur contribution à la société thaïlandaise.
Du déploiement de robots pour le dépistage du virus à l'achat et à la livraison de vaccins dans le monde entier, les équipes de pays des Nations Unies soutiennent sans relâche les efforts des autorités locales et nationales dans la lutte contre la COVID-19.
Dans beaucoup de régions à travers le monde, les secteurs liés aux sciences, à la technologie, à l'ingénierie et aux mathématiques sont dominés par les garçons. En Ouzbékistan, les écoles font en sorte d'inciter les filles à s’y intéresser elles aussi. L'ONU a mis en œuvre un programme qui joue un rôle de catalyseur très important dans le pays pour faire entrer davantage de filles dans ces secteurs.