Née au Népal dans les privilèges et le confort d’un famille brahmane de haute caste, Ratna Khawas a vu sa vie changer radicalement lorsqu'en 1968, elle a épousé un homme issu d’une autre classe sociale que la sienne. Le couple a déménagé à Belbari, le village natal du mari de Ratna, où les habitants n’avaient ni toilettes ni installations pour se laver les mains. Ce choc l'a conduite à s’engager dans ce qui est devenu la quête d’une vie pour l’amélioration de l'assainissement dans sa communauté.
Depuis le 7 novembre, des réfugiés traversent la frontière entre l'Éthiopie et le Soudan par dizaines de milliers pour fuir le conflit qui fait rage dans la région du Tigré, en Éthiopie. Les agences humanitaires de l’ONU ont mis en œuvre des interventions d'urgence et ont initié l'élaboration d'un plan d'intervention ciblant 200.000 personnes pour une période de 6 mois.
Un nouveau rapport publié par l’ONU et ses partenaires met l'accent sur la nécessité de garantir l'équité, la résilience et la durabilité afin de ne pas faire de laissés-pour-compte.
À l’heure actuelle, la moitié de la population mondiale n'a pas accès à des installations sanitaires gérées dans de bonnes conditions de sécurité. Cela a des effets négatifs considérables sur la santé, l'éducation et les performances économiques des pays et des communautés. Le Fonds pour l'assainissement et l'hygiène a été créé pour collecter 2 milliards de dollars sur les cinq prochaines années pour aider les pays à mettre en place des systèmes d'assainissement, d'hygiène et de santé menstruelle pour tous.
Par moments, les problèmes qui rongent l’Afrique de l'Ouest et la région du Sahel sont si profonds et si complexes qu'ils semblent impossibles à résoudre. Mais là où beaucoup ne voient qu’une crise sans issue, les Nations Unies, elles, voient une opportunité.
La faim dans le monde et les déplacements de population, qui avaient déjà atteint des niveaux records avant la crise de la COVID-19, pourraient "exploser" alors que les personnes migrantes et celles qui ne peuvent plus compter sur les envois d’argent de leurs proches cherchent désespérément du travail pour subvenir à leurs besoins, avertie un nouveau rapport de l’ONU.
Au Nigéria, depuis de nombreuses années, les agriculteurs et les éleveurs de bétail se battent sur des questions de droits fonciers. Mais ces conflits ont atteint un niveau de violence critique ces dernières années, causant la mort de milliers de personnes et le déplacement de plusieurs milliers d'autres forcées à quitter leurs foyers détruits par les attaques. Ces conflits ont fait plus de victimes que l'insurrection de Boko Haram. Le changement climatique est l'un des principaux facteurs responsables de cette situation.