Au Yémen, le système de soins de santé reproductive était déjà très insuffisant avant que la situation ne soit aggravée par la guerre, laquelle a rendu des millions de personnes encore plus vulnérables et a fait quasiment s’effondrer le système de santé. En 2020, 3,75 millions de femmes et de jeunes filles en âge de procréer et 600.000 femmes enceintes ou sur le point d’accoucher sont exposées à un risque de mortalité et de morbidité.
Quelques mois à peine après le début du conflit, un exode massif de professionnels de santé s'est produit au Yémen. Beaucoup sont pourtant restés sur place et ont dû faire face à une multitude d'épidémies, d'urgences et de blessures. Ces professionnels sont le pilier du système de santé yéménite, les héros méconnus de la guerre.
Les entités de l'ONU membres du Groupe des Nations Unies pour le développement durable en Amérique latine et Caraïbes (Région LAC) ont exprimé leur inquiétude concernant l'impact profond de la pandémie de COVID-19 sur la santé, la sécurité et la situation économique de millions de réfugiés et de migrants dans la région LAC et ont appelé à une mobilisation internationale accrue pour aider les gouvernements à amplifier leurs interventions en accordant une attention particulière aux plus vulnérables, notamment les femmes et les enfants.
Dans un entretien accordé à ONU Info, La Vice-Secrétaire générale de l’ONU, Amina Mohammed, a déclaré que la crise mondiale déclenchée par le nouveau coronavirus pourrait et devrait inciter à redoubler d’efforts pour atteindre les ODD, ces 17 cibles convenues au niveau mondial pour éradiquer la pauvreté, créer un monde plus équitable et plus pacifique et protéger la planète.
En ce mercredi 13 mai 2020, le Groupe des Nations Unies pour le développement durable a tenu, aujourd'hui, une réunion virtuelle pour coordonner l’appui de l’ONU aux pays afin que ceux-ci puissent surmonter la pandémie de COVID-19 et se reconstruire sur de meilleures bases.
Du fait de sa petite taille, de la distance qui le sépare des grands marchés et du manque de diversité de ses activités économiques, Sao Tomé-et-Principe est confronté à un certain nombre de défis. Comme de nombreux autres petits États insulaires en développement, Sao Tomé-et-Principe doit également faire face aux effets du changement climatique, tels que l'élévation du niveau de la mer.
Outre ses conséquences sanitaires, la pandémie de COVID-19 a entraîné une privation de libertés. La limitation des déplacements a un impact sur l'emploi et sur les moyens de subsistance des personnes. Même si les difficultés rencontrées sont nombreuses, la liberté de vivre à l'abri de la violence ne peut, en aucun cas, être sacrifiée : le droit de vivre une vie sans violence est un droit humain fondamental...
Répondant à l'appel du Secrétaire général des Nations Unies à la solidarité et à une action urgente pour faire face aux impacts socio-économiques de la COVID-19, un premier groupe de femmes influentes a rejoint aujourd'hui une initiative de plaidoyer mondiale baptisée "Debout, solidaires pour tous", destinée à sauver des vies et à protéger les moyens de subsistance des populations. Dans cette optique, ces femmes exhortent les dirigeants de tous les pays et de tous les secteurs à s'attaquer à la crise humaine induite par la pandémie.
New York, le 27 avril 2020 - La crise de la COVID-19 est une urgence sanitaire qui a provoqué une récession historique et entraîné des niveaux records de pauvreté et de chômage, engendrant une crise humaine sans précédent dont les effets sont les plus dévastateurs sur les plus démunis, notamment sur les femmes et les enfants pauvres. Les Nations Unies (ONU) ont publié aujourd’hui une feuille de route destiné à aider les pays à trouver le chemin de la relance sociale et économique.