Quelques mois à peine après le début du conflit, un exode massif de professionnels de santé s'est produit au Yémen. Beaucoup sont pourtant restés sur place et ont dû faire face à une multitude d'épidémies, d'urgences et de blessures. Ces professionnels sont le pilier du système de santé yéménite, les héros méconnus de la guerre.
Au Bangladesh, les rues de Dhaka, autrefois animées, sont désormais d’un calme sinistre : les citoyens sont confinés chez eux. Le gouvernement, l’ONU, les organisations de la société civile et les organisations non gouvernementales ont déployé des efforts considérables pour tenter de limiter la propagation du virus et de faire face à ses conséquences économiques. Le secteur privé est un autre acteur important de la riposte, notamment grâce à une forte culture des start-ups dans le pays.
Outre ses conséquences sanitaires, la pandémie de COVID-19 a entraîné une privation de libertés. La limitation des déplacements a un impact sur l'emploi et sur les moyens de subsistance des personnes. Même si les difficultés rencontrées sont nombreuses, la liberté de vivre à l'abri de la violence ne peut, en aucun cas, être sacrifiée : le droit de vivre une vie sans violence est un droit humain fondamental...
À bord du charter du Programme alimentaire mondial (PAM) et de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) de la compagnie Ethiopian Airlines se trouvent un million de masques faciaux, ainsi que des gants, des lunettes de protection, des ventilateurs et beaucoup d'autres équipements essentiels.
Pour faire face à ce que le Secrétaire général, Antonio Guterres, a décrit comme la plus grande crise internationale depuis la Seconde Guerre mondiale, les équipes de l’ONU ont organisé la riposte autour de neuf axes stratégiques. Découvrez leur action.
En mars, le système des Nations Unies a lancé une campagne humanitaire destinée à combattre le virus dans les pays les plus vulnérables du monde. Le coronavirus ne connaît pas de frontières et notre résistance collective dépend de la résistance du plus faible de nos systèmes de santé.
Le nombre de contaminations au coronavirus au Kenya est passé à au moins cinq [le 19 mars] après que le gouvernement a confirmé l’enregistrement de nouveaux cas. Le Président Uhuru Kenyatta a annoncé une série de mesures proactives visant à prévenir la propagation du virus.