Les données sont claires. Les femmes n’ont jamais occupé autant de postes de décision dans le secteur public, mais l'égalité est encore loin d'être atteinte : les femmes n'occupent que 21 % environ des postes ministériels dans le monde et seuls 22 pays sont gouvernés par une femme. Au rythme où vont les choses, l'égalité entre les sexes ne sera pas atteinte dans les gouvernements avant 2150, c’est-à-dire avant 130 ans. Mais les femmes persévèrent et leurs actions continuent à apporter la preuve que lorsqu'elles dirigent, elles apportent des changements qui transforment leur communauté et le monde tout entier. Ces changements sont vitaux à l’heure de la COVID-19, du changement climatique, de l'aggravation des inégalités, des conflits et du recul démocratique.
Les inégalités entre les sexes nuisent aux femmes et aux filles et empêchent des sociétés entières de se développer. Lorsque les femmes sont libres, égales aux hommes et autonomes, elles sont plus heureuses sur le plan personnel et en meilleure santé et elles contribuent de manière plus significative à la vie de leur famille, de leur communauté et de leur pays.
L'équipe de l’ONU en Serbie se consacre depuis longtemps à la lutte contre les inégalités entre les sexes. Elle œuvre à ce qu'aucune femme ou fille en Serbie ne soit laissée pour compte. Elle travaille pour cela sur plusieurs fronts : élimination des mariages d'enfants, élimination de la violence domestique, promotion de la santé des femmes pendant la pandémie de COVID-19, etc.
La vie peut être très difficile dans les villages ruraux du sud du Niger. Certaines années, comme l'année passée et celle qui l’a précédée, les récoltes sont ravagées par les insectes. Et surtout, le climat peut être rude. Le mercure peut dépasser les 40 degrés pendant la saison chaude et les pluies peuvent être violentes et torrentielles pendant la saison humide. Un jour, se souvient Asma Abdou, "Une forte pluie a commencé à tomber à 4 heures de l'après-midi. À 7 heures, j'ai mis les enfants au lit sous une moustiquaire". Asma a pris cette habitude pour protéger ses enfants des maladies transmises par les insectes, comme le paludisme.
Dans beaucoup de régions à travers le monde, les secteurs liés aux sciences, à la technologie, à l'ingénierie et aux mathématiques sont dominés par les garçons. En Ouzbékistan, les écoles font en sorte d'inciter les filles à s’y intéresser elles aussi. L'ONU a mis en œuvre un programme qui joue un rôle de catalyseur très important dans le pays pour faire entrer davantage de filles dans ces secteurs.
La COVID-19 est comme une pluie orageuse et puissante qui s’abat sur le monde entier. Au bout du compte, personne n'est épargné. Ce seul fait doit nous faire prendre conscience d'une vérité fondamentale : l'humanité ne survivra et ne prospérera que si tous les pays coopèrent entre eux. Nous devons améliorer la gouvernance mondiale en matière de santé et adopter une approche multilatéraliste.
En 2020, la COVID-19 a tué près de 2 millions de personnes et causé des séquelles durables chez des millions d'autres. Le virus a en outre entraîné une aggravation des crises existantes, notamment dans les domaines de la santé, de l'emploi, de l'éducation et des migrations. Il a également amplifié le phénomène de la violence domestique. Tout cela représente beaucoup d'incendies à maîtriser. Mais les Nations Unies sont conçues de manière à pouvoir faire face à de nombreux défis à la fois.
Dans son premier grand discours de l'année, le secrétaire général de l’ONU a insisté sur la nécessité d'une coopération mondiale pour relever les défis actuels tels que la pandémie de COVID-19 et le changement climatique.
Produit avec le soutien de plusieurs entités de l'ONU et de la Madanjeet Singh Foundation, le court-métrage indien "Listen to Her" encourage les femmes à prendre la parole et fait connaître au public les numéros des services téléphoniques d’aide disponibles pour inciter celles qui ont survécu à des actes de violence à demander de l'aide...