"Les investissements qui visent à combler le fossé numérique entre les sexes produisent d'énormes dividendes pour toutes et tous. L'ONU est résolue à travailler aux côtés des filles pour que les filles de cette génération, qui qu'elles soient et quelle que soit leur situation, puissent réaliser leur potentiel." - Antonio Guterres, Secrétaire général des Nations Unies.
Le 4 août 2021, le personnel des Nations Unies et le corps diplomatique en poste au Liban observent une minute de silence en l'honneur des personnes qui ont péri dans les explosions survenues au port de Beyrouth le 4 août 2020.
Au cours de cette pandémie, j'ai eu l'honneur de prononcer un discours de remise de diplômes. En préparant mon discours, j'ai pensé à l'avenir des jeunes d'aujourd'hui et à ce que je ressentais lorsque j’avais leur âge : j’étais pleine d'énergie et d'aspirations et j’étais prête à conquérir le monde... (Amina Mohammed, Vice-Secrétaire générale des Nations Unies).
Nous vivons un moment inédit de l’Histoire. La COVID-19 continue de dévaster les systèmes de santé, de paralyser les économies et d'exacerber les inégalités dans le monde entier. Au moment où j'écris ces lignes, la région des Caraïbes reste un épicentre de la pandémie et cela traduit une réalité élémentaire : la résolution des crises mondiales requière des solutions mondiales...
Les données sont claires. Les femmes n’ont jamais occupé autant de postes de décision dans le secteur public, mais l'égalité est encore loin d'être atteinte : les femmes n'occupent que 21 % environ des postes ministériels dans le monde et seuls 22 pays sont gouvernés par une femme. Au rythme où vont les choses, l'égalité entre les sexes ne sera pas atteinte dans les gouvernements avant 2150, c’est-à-dire avant 130 ans. Mais les femmes persévèrent et leurs actions continuent à apporter la preuve que lorsqu'elles dirigent, elles apportent des changements qui transforment leur communauté et le monde tout entier. Ces changements sont vitaux à l’heure de la COVID-19, du changement climatique, de l'aggravation des inégalités, des conflits et du recul démocratique.
Dans son premier grand discours de l'année, le secrétaire général de l’ONU a insisté sur la nécessité d'une coopération mondiale pour relever les défis actuels tels que la pandémie de COVID-19 et le changement climatique.
La pandémie de COVID-19 a provoqué une multiplication des actes de violence à l'égard des femmes et des filles et a empêché le milliard de personnes handicapées que compte le monde d'accéder à l'éducation et à des services vitaux. Les équipes de pays de l’ONU déploient diverses actions pour lutter, partout, contre ces formes de violence et de discrimination.
Dans le cadre de son action visant à mettre fin aux mariages d'enfants et à la violence sexiste au Niger, l'Initiative Spotlight s'associe à de jeunes militantes nigériennes pour célébrer la Journée internationale de la fille.
Au Malawi, le dialogue et l'échange d'idées permettent de lutter contre l'impunité qui favorise la violence à l’encontre des groupes vulnérables tels que les femmes ou les personnes handicapées.
Au Malawi, où les enfants atteints d'albinisme sont victimes d’agressions, voire de meurtres rituels, le simple fait de se rendre à l'école peut les exposer à des dangers mortels. L’action menée par l’ONU contribue à rendre les écoles plus sûres pour ces élèves vulnérables.